Le syndrome de l’intestin irritable (SII) est une pathologie multifactorielle qui mobilise de plus en plus l’attention en pratique clinique.
Ce dossier propose des contenus scientifiques et pratiques, incluant des résumés d’interviews et des ressources utiles pour la consultation, avec un focus sur les liens entre stress, sommeil et SII.
Un toolkit complet est également disponible afin d’accompagner les professionnels de santé dans la prise en charge quotidienne des patients.
Tout d’abord, le Syndrome de l’intestin irritable (SII) représente un défi diagnostique notable, avec des symptômes fluctuant grandement entre les individus.
En effet, les patients éprouvent fréquemment des douleurs abdominales chroniques et des troubles du transit avant d’obtenir un diagnostic.
L’importance du microbiote n’a pas fini de nous étonner. Les études se multiplient, débouchant en permanence sur de nouvelles connaissances et de nouveaux terrains de recherche. L’une d’elles a récemment montré que les micro-organismes présents dans notre intestin pourraient jouer un rôle régulateur sur le sommeil, le stress et le syndrome de l’intestin irritable (SII).
Le Syndrome de l’intestin irritable ne s’accompagne d’aucune affection organique ni de marqueurs biologiques. C’est dans la tête, alors ? Non, ou en tout cas pas entièrement. À l’occasion du dernier Symposium international Yakult, le professeur Guarner s’est intéressé au syndrome et a remis en question les régimes restrictifs.
Des troubles (gastro)intestinaux chroniques nécessitent parfois la recherche d’une cause sous-jacente aux symptômes. Un arbre décisionnel est ici un précieux outil qui aide le médecin à déterminer s’il s’agit d’une maladie organique ou d’un trouble fonctionnel.
Quels aliments peuvent déclencher les douleurs ou les problèmes digestifs? Crudités, crucifères, légumes secs, produits céréaliers complets, lactose, aliments riches en caféine ou trop gras… sont des exemples d’inducteurs de douleurs et de ballonnements.