Dépression et microbiome intestinal
Un quatrième entérotype a récemment été découvert suite à des recherches scientifiques, il est de nature dysbiotique. Celui-ci a un lien avec diverses pathologies, dont la dépression. C’est une des principales conclusions de la présentation du Prof. Raes lors du séminaire “L’axe intestin-cerveau clarifié”. Redécouvrez-la.
La présence d’un scientifique renommé comme le Prof. Raes ne pouvait manquer lors d’un séminaire sur la thématique du microbiote intestinal. Le Prof. Raes est en effet expert-orateur de la VIB-KU Leuven Center for Microbiology, Université de Leuven.
Il est également l’auteur de larges analyses de population qui fournissent des données très prometteuses sur l’association entre la santé physique et la santé mentale. Le Prof. Raes a révélé les faits scientifiques qui expliquent la diversité du microbiote intestinal, les facteurs qui l’influencent, ce qui se passe en cas de perturbation, ainsi que la possibilité de traiter certaines affections par une modification du microbiote.
Un 4ème entérotype lié à la dépression
Par le passé, trois « entérotypes » ont été définis. Un entérotype permet de classifier la composition du microbiote présent dans l’intestin de tous les êtres humains. L’équipe du professeur Raes en a identifié un quatrième, l’entérotype B2, qui se caractérise par une déficience de certaines bactéries anti-inflammatoires.
Les chercheurs ont étudié des groupes de patients pour identifier les altérations du microbiome associées aux maladies. Chez les personnes à entérotype B2, les bactéries intestinales présentent moins de diversité et sont jusqu’à 100 fois moins nombreuses.
Tandis que cet entérotype est identifié chez 13 % des volontaires en bonne santé, on l’observe chez 78 % des patients souffrant de maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI) et les patients en dépression.
Redécouvrez la présentation du Prof. Raes